VAINA LATIN PROJECT
J'ai enregistré ce disque 20 ans après quasiment jour pour jour après l'enregistrement de mon premier disque Vaïna...
Je me suis rappellé aussi que c'est à cette occasion que j'ai rencontré Michel Petrucciani...
Il a eu à ce moment là un geste d'une telle générosité en venant (de lui même) jouer sur mon disque que je suis, encore
aujourd'hui sous le choc de cette rencontre merveilleuse...
Michel faisait tout très vite, car "il n'avait pas le temps... il avait des trucs à faire...!"
Oui Michel tu en as fait... des trucs...!
Comme le jour de cet enregistrement où tu as cassé la corde de la première note que tu as touché !!!
D'où te venait cette énergie ? !!! Ah oui c'est vrai... tu étais pressé... De vivre à 200 à l'heure, de tout écraser sur ton passage, les pianos, les amours et que sais encore...
À la fin de l'enregistrement tu as eu cette phrase : "c'est pas facile ce truc du duo... parce que c'est tellement libre... Mais c'est bien ce qu'on a fait... tu verras !"
J'ai vu Michel... Je l'ai bien senti ce jour là que tu étais libre... libre comme un sublime papillon de nuit qui sait qu'il n'a pas le temps...
Thanks for all Michel
Serge
Ce disque a été enregistré live en 2010 au studio de Meudon. J'ai essayé de combiner les qualités de ce studio d'enregistrement : sens de l'accueil, pianos sublimes, superbes volumes, très beau matériel, avec la particularité du "live" que j'adore et qui nous pousse toujours à nous surpasser. Je crois que les 50 participants à cette expérience ont eu autant de plaisir et de souvenirs que nous...
Je voudrais donc remercier tous ceux qui sont venus nous aider et encourager et en particulier Hélène et Georges Dirani, mes 2 magnifiques compagnons de jeu Marc Michel Le Bevillon à la contrebasse et Mathieu Gramoli à la batterie, ma fidèle et brillantissime Mitsou Carré au son, Bernard Faulon le propriétaire de ce lieu magique, toujours partant pour les expériences inédites et bien sûr Pascale sans laquelle rien de ce que j'ai fait depuis 1995 n'aurait été possible...
Merci, du fond du coeur...
Serge